L’IA, un outil clé dans les tendances du tourisme à l’horizon 2025

Les Roches fait partie des cinq meilleurs établissements d'enseignement au monde dédiés à la gestion hôtelière. Sur la photo, un groupe d'étudiants aux Roches Marbella. Source : Les Roches

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus présente dans nos vies… et aussi dans les tendances qui marqueront le développement du tourisme l’année prochaine, selon Les Roches. Une technologie qui jouera un rôle clé dans les stratégies des entreprises touristiques en matière de durabilité, ainsi que dans la transformation du tourisme de bien-être, entre autres tendances.

  1. La durabilité pilotée par l’IA, la nouvelle norme pour 2025

L’intelligence artificielle, comme le note Les Roches, « émerge comme un outil pour transformer le secteur de l’hôtellerie, en optimisant la consommation des ressources et en minimisant les déchets ». Grâce à des technologies avancées, telles que les systèmes basés sur l’IA qui analysent de grands volumes de données et en tirent des enseignements, les voyagistes et les hôteliers peuvent améliorer l’efficacité énergétique et gérer les ressources en temps réel, sans compromettre la qualité et le confort de l’expérience des clients ».

2. L’IA aussi dans les voyages pour améliorer la qualité de vie

En plus de choisir des destinations qui favorisent le bien-être environnemental, les touristes, selon les mêmes sources, « continuent d’opter pour celles qui donnent la priorité aux soins holistiques de soi. Et là aussi, l’IA, combinée aux appareils intelligents, transforme l’industrie du tourisme de bien-être en proposant des programmes personnalisés basés sur les données de santé et les préférences de chacun ».

« Les stations et les destinations de bien-être utiliseront ces technologies pour concevoir des expériences uniques et sur mesure, s’alignant sur la demande des voyageurs d’échapper au stress urbain et de s’immerger dans des environnements qui soutiennent leur équilibre mental et physique », prédit Les Roches.

3. Les loisirs, une forme de tourisme plus lente et plus durable

Ce besoin de bien-être est également à l’origine de l’essor du bleisure, qui devient une forme de tourisme plus durable. En générant des séjours plus longs, comme l’indiquent les mêmes sources, « il contribue à réduire la pression sur les destinations touristiques traditionnelles, en aidant à équilibrer la demande avec un tourisme plus distribué et plus conscient. Les voyageurs peuvent ainsi profiter d’un rythme plus détendu ».

Les loisirs sont donc liés, ajoutent-elles, « à l’intérêt pour les voyages lents et durables qui soulignent l’importance d’un rythme lent et conscient. Au lieu de voyager fréquemment, les touristes optent pour des expériences plus immersives et prolongées, en s’immergeant plus profondément dans les destinations. En plus de favoriser une connexion plus réfléchie avec la culture locale, ce type de tourisme réduit l’empreinte environnementale en limitant les déplacements et en adoptant une attitude plus respectueuse à l’égard des destinations ».

4. L’économie de l’expérience, avec un accent sur le tourisme culturel

Les Roches affirment que « l’économie de l’expérience continue de gagner du terrain, marquant un changement significatif dans les tendances du tourisme mondial », avec un accent particulier sur le tourisme culturel.

Ainsi, expliquent les mêmes sources, « des expositions interactives aux expositions temporaires dans les hôtels ou les espaces urbains, la combinaison du tourisme et de l’art devient un attrait pour les touristes. Les établissements se consolident en tant qu’épicentres créatifs, non seulement en accueillant de l’art, mais aussi en promouvant la préservation du patrimoine culturel. En intégrant l’art dans leur offre, ces espaces permettent aux visiteurs de vivre une expérience immersive tout en profitant de leur séjour ».

5. La formation technologique, clé d’une industrie en pleine évolution

Pour relever les défis d’une industrie touristique de plus en plus sophistiquée, Carlos Díez de la Lastra, PDG des Roches, souligne l’importance d’une main-d’œuvre hautement qualifiée : « Pour offrir un service de haute qualité qui dépasse les attentes des voyageurs, il est essentiel de disposer d’experts spécialisés et flexibles, qui maîtrisent à la fois les compétences traditionnelles en matière de service et les outils technologiques les plus avancés ».

Carlos Díez de la Lastra est le PDG mondial de Les Roches. Source : Les Roches.

Ce n’est pas pour rien qu’aux Roches, conclut-il, « nous restons à l’écoute des changements et des besoins du secteur grâce à nos alliances stratégiques avec les principaux acteurs de l’industrie. Nous adaptons continuellement nos programmes de formation pour préparer de futurs professionnels capables de répondre aux exigences d’une industrie en constante évolution.

Source : Hosteltur