Elle ne concerne pas seulement les habitations, mais aussi les garages, les débarras, les terrains ou les locaux, entre autres.

Nous savons que l’achat et la vente d’un bien immobilier donnent lieu au paiement d’une série de taxes. Cependant, en cas d’héritage, il y a toujours des doutes. Outre les droits de succession bien connus, il existe d’autres frais que le bénéficiaire doit payer dans un délai déterminé.

Parmi ces frais figure l’impôt municipal sur les plus-values, également connu sous le nom d’impôt sur l’augmentation de la valeur des terrains urbains (IIVTNU), qui ne concerne pas seulement les habitations, mais aussi les garages, les entrepôts, les terrains ou les locaux, entre autres. Dans le cas des terrains ruraux, il n’est pas nécessaire de payer cet impôt.

L’assiette fiscale varie selon les municipalités

Dans les ventes, la plus-value doit être assumée par le vendeur, mais lorsque l’immeuble est obtenu par le biais d’un héritage, c’est différent. L’héritier doit s’acquitter de cette taxe dans un délai maximum de 6 mois. En outre, dans le cas d’un don vivant, ce délai est réduit à 30 jours ouvrables à compter de la date de ce don.

La base d’imposition étant du ressort de la municipalité, elle varie d’un lieu à l’autre. Toutefois, elle ne peut en aucun cas dépasser 30%. En outre, l’héritier peut décider de la manière dont la base d’imposition est calculée entre deux options.

Tout d’abord, il peut être fait par la plus-value réelle, qui tient compte à la fois de la valeur d’achat de l’immeuble, de la valeur de transfert et de la valeur cadastrale. De cette façon, si nous prenons l’exemple d’une maison à La Corogne achetée en 2013, il faudra soustraire à la valeur de transmission la valeur d’achat en 2013 qui, disons, nous donne 30.000€ de différence.

Après cela, il faut calculer le pourcentage de la valeur foncière sur la valeur cadastrale, 60%, sur lequel il faut calculer la base imposable. Le 60% de 30.000 sont 18.000, sur lesquels il faut appliquer le taux municipal, qui à La Corogne est de 17,33%. Par conséquent, 3.119€ de plus-value devraient être versés.

La deuxième option consiste à effectuer les calculs selon la méthode objective, qui tient compte des années écoulées depuis l’acquisition du logement, de sa valeur cadastrale et des coefficients approuvés par la municipalité. Avec le même exemple ci-dessus, on devrait prendre la valeur cadastrale du sol comme base, environ 60.000€. Ensuite, il faut appliquer à la base imposable le coefficient correspondant aux 10 années écoulées depuis l’achat de l’immeuble, qui dans le cas de A Coruña est de 0,08, soit 4.800€.

Pour ce résultat, il faut appliquer le taux d’imposition municipal précédemment nommé, de 17,33% à La Corogne, ce qui aboutirait à payer 831,34€ pour la plus-value. C’est pourquoi, dans ce cas, les bénéficiaires pourraient choisir de payer la taxe en effectuant le calcul selon la méthode objective, qui implique une somme d’argent moindre.

À ces calculs, il faut ajouter les bonifications propres à chaque commune. Dans le cas de La Corogne les bonifications partent d’un minimum de 20%, qui peut atteindre 95% pour les familles avec des revenus égaux ou inférieurs à l’Indicateur Public de Revenu à Effets Multiples (IPREM). Dans le cas de Madrid, les bonifications commencent à 40% pour les plus-values d’héritage et s’appliquent selon les tranches de la valeur cadastrale du terrain de l’habitation.