Selon une étude de Fotocasa Research, les maisons héritées ont plus de chances d’être vendues que louées.

Les logements hérités représentent 17% de l’offre disponible sur le marché, selon les données de l’étude “Analyse des logements hérités en Espagne” de Fotocasa Research.

En 2023, cette offre a augmenté de deux points de pourcentage par rapport à l’année précédente (15%). Son poids est cependant différent selon les marchés. Les héritiers représentent 23% des vendeurs de biens immobiliers, un pourcentage supérieur de deux points à celui de 2022 (21%). Cependant, parmi les propriétaires, il n’y a que 11% des Espagnols qui ont hérité du bien objet de la transaction. Ces données indiquent que les logements reçus par héritage sont plus souvent vendus que loués.

Les héritiers vendeurs ont deux raisons principales de vouloir vendre plutôt que louer. Ces 2 raisons ont connu des tendances opposées au cours des trois dernières années.

Alors que les raisons personnelles ont diminué de 18 points de pourcentage depuis 2020, passant de 50% à 32% aujourd’hui, le fait de ne pas vouloir de problèmes de paiement de loyer a augmenté de 13 points (de 14% à 27%). Ainsi, l’écart entre les deux raisons est passé de 36 points il y a trois ans à seulement 5 points en 2023.

Ces raisons principales sont suivies de 2 autres avec un pourcentage de 16%. En troisième position, on trouve l’impossibilité d’assumer les coûts de la propriété héritée, suivie par le fait qu’il n’y a pas d’avantages fiscaux pour compenser les risques. Un peu plus bas, avec 15%, se trouve la raison de vouloir acheter un autre logement.

Raisons de louer le bien hérité

En revanche, trois raisons principales poussent à louer plutôt qu’à vendre le bien hérité : il s’agit d’une source de revenus (45%), la préférence pour l’occupation (38%) et la rentabilité offerte par la location (31%).

En revanche, pour les trois raisons susmentionnées, on observe une baisse notable par rapport à 2022, particulièrement marquée pour l’argument de préférer que le bien soit occupé plutôt que vide, qui douze mois plus tôt était utilisé par 50% des personnes consultées. C’est ce même pourcentage qui défendait la location comme source de revenus, un motif qui perd désormais cinq points de pourcentage. La troisième raison, la rentabilité, est passée de 38% à 31%.