En 2021, à Madrid, Barcelone, Valence, Séville, Saragosse et Malaga, 266.173 logements vides étaient concentrés, soit 40% de moins qu’en 2001.

Les logements vides dans les capitales provinciales ont chuté de 32% entre 2001 et 2021, tandis que le parc résidentiel inutilisé a augmenté de 24% au niveau national. C’est ce qu’indique le document ‘Situation du logement vide en Espagne’ publié par l’expert Tinsa, qui souligne également que, dans les six principales capitales du pays par volume de parc, ce rythme de baisse s’est intensifié, avec un recul de 40%.

La dernière statistique de l’INE, portant sur l’année 2021, estime le nombre de logements vides en Espagne à 3,8 millions d’unités. Cristina Arias, directrice du service d’études de Tinsa, explique que « dans la dernière décennie, la demande résidentielle croissante autour des pôles d’emploi et des zones touristiques n’a pas toujours pu être accompagnée par l’offre. Cela a entraîné des tensions sur les prix des logements et des problèmes d’accès au logement pour une partie croissante de la population, alors que dans d’autres régions, la population a diminué, laissant ainsi de nombreux logements vides».

L’experte indique qu’à Madrid, Barcelone, Valence, Séville, Saragosse et Malaga, 266.173 logements inhabités étaient concentrés en 2021, soit 40% de moins que lors du recensement de 2001. Sur l’ensemble des 52 capitales provinciales, les logements considérés comme vides s’élevaient à 608640 unités, soit 32% de moins qu’il y a 20 ans.

Au total, les logements vides en Espagne représentaient il y a 2 ans 14,4% du parc résidentiel. La moitié des logements vacants étaient concentrés dans 14 provinces côtières, l’autre moitié étant très dispersée.

Selon Tinsa, le dépeuplement dans l’intérieur et le nord-ouest péninsulaire, l’obsolescence de l’offre construite en 2007 et les procédures judiciaires dans lesquelles sont plongés certains immeubles sont les principales causes de l’existence de logements vides.