L’inflation des dépenses d’entretien et de réparation des logements s’est modérée de 2 dixièmes de point de pourcentage pour atteindre 5,1%. L’IPC du logement, qui inclut les dépenses en eau, électricité et autres combustibles, a baissé de 14,9%.
La hausse des loyers continue d’être contenue par le plafonnement du gouvernement. Les contrats de location de résidences principales ont enregistré une augmentation de 2,1% en septembre, selon les données définitives de l’indice des prix à la consommation (IPC) publiées vendredi par l’Institut national de la statistique (INE).
Le chiffre de septembre représente une augmentation d’un dixième de point de pourcentage des loyers, après une augmentation annuelle de 2% en août. Le chiffre devrait rester autour de cette augmentation pour le reste de l’année, car le gouvernement a décidé à la fin de l’année dernière d’étendre le plafond de 2% sur les révisions de contrat approuvé en mars 2022 à l’ensemble de l’année 2023. En 2024, le plafond sera porté à 3%.
Tout au long de l’année, les augmentations mensuelles ont oscillé entre 0,1% et 0,2%. Au total, les loyers des logements ont accumulé une hausse de prix de 1,6% au cours des neuf premiers mois de l’année.
Pour sa part, le taux de variation annuel général de l’IPC en septembre s’est établi à 3,5%, soit neuf dixièmes de point de pourcentage de plus que celui enregistré en août. Le taux annuel de l’inflation de base a diminué de 3 dixièmes de point de pourcentage pour atteindre 5,8%. Les statistiques soulignent que les composantes qui poussent le plus le taux à la hausse sont l’électricité et les carburants.
Inflation des loyers inférieure à l’IPC général
Pour leur part, les prix associés à l’entretien et à la réparation des logements ont enregistré une hausse de 4,6% en septembre par rapport à la même période de l’année précédente. Ce taux est supérieur d’un dixième de point de pourcentage à celui de septembre. Depuis le début de l’année, le sous-groupe a augmenté de 4,6%.
L’IPC du logement, qui comprend les dépenses en eau, électricité et autres combustibles, a chuté de 13,1%. Sa variation a donc augmenté de près de 5 points. Ce comportement est principalement dû à la hausse des prix de l’électricité, par rapport à la baisse enregistrée en septembre 2022, selon les statistiques.
Enfin, l’approvisionnement en eau et les autres services liés au logement ont également suivi une trajectoire ascendante, enregistrant une hausse de 1,5%, soit un dixième de point de pourcentage de plus qu’en août. En données cumulées pour les 3 premiers trimestres de l’année, l’augmentation s’élève à 1,3%.