Le conseil d’administration de la mairie de San Sebastian prolonge de 2 ans la suspension de la construction de nouveaux logements a approuvé dans un 1er temps la modification du plan général d’urbanisme concernant l’utilisation des logements, qui sera soumise au vote le 21 mars, et qui permettra de prolonger de 2 ans le moratoire sur la suspension des nouvelles licences d’utilisation des logements.

Eneko Goia a rappelé, lors d’une conférence de presse, que la suspension d’un an des nouvelles licences d’hébergement devait expirer le 30 mars et qu’elle ne pouvait être prolongée qu’après le début de la procédure de modification du plan général.

“L’approbation initiale de cette modification signifiera une extension de la période de moratoire qui établit la suspension de l’octroi de licences pour la mise en œuvre d’utilisations d’hébergement dans la ville pour 2 années supplémentaires, c’est-à-dire jusqu’en 2026”, a expliqué le maire.

L’approbation finale sera un processus avec des “délais assez longs”, selon M. Goia, et sa rédaction vise à “limiter ce type d’activité dans les usages résidentiels, dans toute la ville”.

La suspension entraînera l’impossibilité d’octroyer des licences pour l’établissement de nouveaux établissements et usages d’hébergement, ainsi que pour l’exécution des travaux correspondants ou l’extension des travaux préexistants.
L’amendement proposé distingue 2 zones territoriales dans la ville, en fonction du nombre d’établissements hôteliers et de logements touristiques par habitant :

D’une part, elle établit la suspension générale de toutes les parcelles urbaines, indépendamment de leur classification détaillée, dans les zones indiquées dans les quartiers Antiguo-Ondarreta, Ategorrieta-Ulia, Centro, Gros et Ibaeta.
Dans le reste de la ville, la suspension n’est proposée que pour les terrains résidentiels.

La vieille ville est exclue de cette suspension car elle est déjà considérée comme une zone saturée, avec la limitation correspondante de la mise en œuvre des utilisations d’hébergement réglementées en 2020. Sont également exclus de cette mesure les campings, l’agritourisme et les maisons rurales, qui peuvent être construits sur des terrains non urbanisables.

Source : Hosteltur