Idealista/news, 2 août 2022

L’été est la période de l’année où nous avons tendance à passer le plus de temps dans nos résidences secondaires, que ce soit à la plage ou à la montagne. Et il est important de savoir que ce type de logement n’est pas dispensé d’être déclaré dans le projet de déclaration d’impôt IRPF, même si vous n’en faites qu’un usage résiduel tout au long de l’année. Le fait de ne pas inclure une résidence secondaire de vacances dans votre déclaration d’impôts peut entraîner le paiement d’intérêts, voire une procédure de sanction par l’administration fiscale.

Selon TaxDown, il est important de savoir comment déclarer ses biens, que nous les utilisions à titre privé ou que nous en tirions un avantage économique en les louant.

Amendes et sanctions pour non-déclaration d’un logement de vacances

Les contribuables qui n’incluent pas ce type de biens dans leur déclaration d’impôt sur le revenu verront le Trésor Public lancer une procédure pour vérifier la déclaration et les ajouter de manière proactive.

De cette façon, ils corrigeront le résultat de la déclaration d’impôt et il faudra payer la différence. Ce montant à payer sera assorti d’un intérêt de retard de 5 % s’il n’est pas payé dans le délai imparti par l’administration fiscale. Si le contribuable dépasse le délai, ce pourcentage augmentera. En outre, dans certains cas, l’Inland Revenue peut même engager une procédure de sanction pour déclaration incorrecte, avec une amende pouvant atteindre 50 % du montant non payé.

Comment déclarer correctement une résidence secondaire

Dans de nombreux cas, une résidence secondaire est généralement une maison de vacances où les contribuables ne passent que quelques mois par an. Mais dans d’autres cas, il peut être utilisé dans un but lucratif, c’est-à-dire à des fins de location. Selon qu’il est utilisé dans un but ou dans l’autre, il doit être déclaré de manière différente dans la déclaration de revenus.

Lorsque cette seconde résidence est utilisée à des fins personnelles, elle devra être marquée comme vacante (à la disposition de ses propriétaires) tout au long de l’année, puisqu’il ne s’agit pas de la résidence habituelle, dans la section des revenus correspondant aux “Biens immobiliers non utilisés pour des activités économiques”. Dans ces cas, la loi impose le paiement d’une imputation sur le revenu. L’article 85 de la loi 35/2006 relative à l’impôt sur le revenu des personnes physiques définit en détail ce qu’est un revenu foncier imputé. En résumé, le revenu imputé est la manière dont le fisc nous fait payer des impôts sur des biens immobiliers que nous possédons et pour lesquels nous ne percevons aucun revenu et qui ne constituent pas notre résidence principale. Il s’agit d’une petite taxe, comme un revenu supplémentaire ajouté par l’Inland Revenue, comme une “punition” pour l’avoir vidé, selon TaxDown.

Pour calculer ce loyer à payer, il faudra appliquer, en règle générale, 2 % à la valeur cadastrale du bien et ce sera le montant total à payer (ou 1,1 % pour les biens dont la valeur cadastrale a été révisée ou modifiée ultérieurement au cours des 10 dernières années). Par exemple, si nous avons un bien dont la valeur cadastrale est de 75.000 €, le paiement de ce loyer sera de 1.500 € si nous appliquons 2 % ou de 825 € si nous appliquons 1,1 %.

En revanche, lorsque ce bien est utilisé dans un but lucratif, c’est-à-dire s’il est loué pendant une partie de l’année, il devra être déclaré comme revenu du capital immobilier et sera imposé dans la base imposable générale avec les revenus du travail. Il convient également de noter que les jours où il n’est pas loué, nous paierons l’imputation de revenu mentionnée au point précédent. L’avantage dans ces cas est que, lorsque nous louons un bien, nous pouvons déduire les dépenses associées. Parmi les dépenses déductibles les plus courantes figurent les dépenses de conservation et de réparation visant à maintenir le bon usage du bien : peinture, amélioration des installations, etc. ainsi que d’autres taxes et surtaxes non étatiques (telles que l’IBI et les taxes d’ordures) ou les dépenses communautaires, pour ne citer que quelques exemples.

“Il est important de savoir comment déclarer correctement nos résidences dans la déclaration de revenus, qu’elles soient à usage personnel ou qu’elles soient louées. Si nous les déclarons de manière incorrecte, nous risquons de payer des intérêts de retard, voire de faire l’objet d’une procédure de sanction par les autorités fiscales”, explique Enrique García, PDG et cofondateur de TaxDown.

Source Idealista/news