Le secteur aérien a amélioré son efficacité et ses performances en 2022, avec 11% de vols en moins et des avions plus grands, avec 4% de sièges en plus, après 3 ans de crise due au covid-19, selon une étude du cabinet de conseil Oliver Wyman.
La pandémie de coronavirus a entraîné une baisse de 30% des vols d’affaires, baisse qui n’a pas été aussi prononcée pour les voyages d’agrément.
Le volume de la demande de vols a augmenté à partir de 2021, et dès l’année suivante, les compagnies ont renoué avec les bénéfices, avec une augmentation de 64% des passagers-kilomètres payants (RPK) au niveau mondial par rapport à 2021.
En 2022, le trafic aérien est resté inférieur de 32% aux chiffres de 2019.
Toutefois, le trafic aérien en 2022 est resté 32% en dessous des chiffres de 2019, avant l’éclatement de la crise sanitaire.
En Europe, la demande de vols était inférieure de 22% à celle de 2019, tandis qu’aux États-Unis, la reprise a été plus rapide, avec une baisse de 8% par rapport aux chiffres d’avant la pandémie.
Réduction du personnel et regroupement des passagers
Pour faire face à l’impact de la pandémie sur le secteur aérien, les compagnies aériennes ont dû prendre des mesures pour réduire les effectifs et regrouper davantage de passagers dans des avions plus grands, ainsi que pour réduire le temps de voyage de 5% grâce à des correspondances plus rapides et à des services sans escale.
En 2022, le taux de départ à l’heure, y compris la période de courtoisie de 15 minutes, a chuté de six points de pourcentage pour atteindre 70%, contre 76% en 2019, malgré une réduction de 19% du volume total des vols en 2022.