Le Courrier d’Espagne vous invite à découvrir les différents aspects des terres agricoles espagnoles à travers une monographie de 40 pages analysant les cultures, les oliviers, les vignobles, les cultures herbacées mais aussi les prairies du pays. Un dossier complet et unique en langue française.
La structure agraire espagnole
L’Espagne, parmi ses 50,5 millions d’hectares de superficie totale, exploite environ 20,6 millions d’hectares. Il s’agit d’une des agricultures les plus dynamiques de l’Europe de l’Ouest.
Le climat espagnol est caractérisé comme semi-aride et continental, présentant des écarts significatifs dans les températures et les précipitations tout au long de l’année.Toutefois, une grande partie des sols espagnols est qualifiée de pauvre, avec seulement 10% considérés comme de bonne qualité.
Depuis les années 1960, l’Espagne a connu un important exode rural, entraînant la fermeture de nombreuses exploitations agricoles. Entre 1962 et 1982, le recensement agricole de 1982 a enregistré la disparition d’environ un demi-million d’exploitations agricoles.
Le rôle crucial de l’irrigation
Seulement 17 % des terres cultivées en Espagne bénéficient de l’irrigation, cependant, ces surfaces contribuent à environ 40 à 45 % de la valeur ajoutée de la production agricole et représentent 50 % de la valeur des exportations. La majorité des surfaces irriguées sont dédiées à la culture du maïs et des légumes. D’autres cultures incluent le coton, la betterave à sucre, le raisin, les pommes de terre, les oliveraies, les avocats, et bien d’autres.
Cependant, une menace significative pèse sur une grande partie du pays en raison de la désertification, résultant de pratiques agricoles intensives et du réchauffement climatique.
Au cours des années 1980, environ 5 millions d’hectares étaient dévolus à l’agriculture permanente, incluant les vergers, oliveraies et vignes. Parallèlement, 5 millions d’hectares étaient laissés en jachère, tandis que 13,9 millions d’hectares servaient à la pâture et aux prairies permanentes. Enfin, 11,9 millions d’hectares étaient consacrés aux zones forestières.
Source : Wikipédia
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