La Direction générale des impôts précise que les non-résidents qui acquièrent une propriété de luxe indirectement, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une société, ne seront pas tenus de payer des impôts sur les actifs.

Précision sur l’impact de l’ISF. La propriété indirecte de biens immobiliers par des personnes physiques non résidentes sera exonérée de l’impôt, comme établi par une récente résolution de la Direction générale des impôts, selon Expansión.

L’exonération ne concerne que les non-résidents qui acheminent leurs investissements par l’intermédiaire d’une société dont la résidence fiscale se situe dans un autre pays. Par conséquent, il n’exempte pas les personnes qui effectuent l’achat directement.

La résolution intervient après que la Cour supérieure de justice des îles Baléares a établi, en 2020, qu’une “personne physique non résidente en Espagne, propriétaire d’une entité non résidente, n’est pas soumise au patrimoine”.

L’acquisition de logements par des étrangers s’est redressée au second semestre de l’année dernière. La mesure revêt une importance particulière dans un marché comme celui de l’Espagne, où l’acquisition de résidences de luxe par des étrangers a un poids important.

La vente de logements gratuits en Espagne réalisée par des étrangers a augmenté de 41,9 % en glissement annuel au second semestre 2021, selon les statistiques publiées aujourd’hui par le Conseil général des notaires. Au total, 63 934 opérations ont été réalisées par des acheteurs étrangers, après la forte baisse enregistrée au premier semestre (-37,3%) et au second semestre (-10,8%) de l’année 2020. Les étrangers résidents ont réalisé 54,8% des ventes, en hausse de 27,4 % sur un an. Les 45,2 % restants des opérations provenaient de non-résidents, en hausse de 64,5 %.