Nouvelle transaction de logements flexibles en dehors du centre-ville. La location courte durée connaît une croissance enviable dans l’immobilier espagnol. L’intérêt de tous les types de véhicules pour ce type de produit, ainsi que la diversité des localisations d’investissement, en témoignent.
Le dernier exemple en date de ce phénomène est la transaction conclue dans le quartier résidentiel de Ciudad Jardín. Connu pour abriter le parc de Berlin et l’Auditorium national, ce quartier fait partie du district de Chamartín, bien que adjacent à celui de Salamanca. C’est là, plus précisément au numéro 14 de la rue Pantoja, qu’un investisseur privé a déboursé 12 millions d’euros pour un immeuble de 2 879 m².
« Le bien, initialement destiné à un usage industriel et entièrement rénové en 2020, comprend 28 appartements et 27 places de parking répartis sur cinq étages (rez-de-chaussée et quatre étages) et un sous-sol. Il est actuellement entièrement loué selon un modèle de logement flexible, avec des baux à moyen terme, pour une clientèle résidentielle temporaire », explique le cabinet de conseil immobilier Variant Real Estate Partners, qui a conseillé l’acheteur. EjePrime a appris que le bien appartient à un family office espagnol disposant d’une branche de développement immobilier bien établie, d’un grand professionnalisme et d’une vaste expérience dans le secteur immobilier. Le vendeur est également un family office.
Le nouveau propriétaire est un family office espagnol doté d’une vaste expérience dans le secteur immobilier et d’une branche de développement immobilier bien établie.
Ce bien, initialement destiné à un usage industriel, a été entièrement rénové en 2020 et comprend actuellement 28 appartements répartis sur cinq étages (rez-de-chaussée et quatre étages), ainsi que 27 places de parking en sous-sol. L’actif est entièrement loué selon un modèle de logement flexible, avec des baux à moyen terme, pour une clientèle résidentielle temporaire.
L’actif présente trois façades, donnant sur les rues Pantoja, Javier Ferrero et Sánchez Pacheco. Grâce à son emplacement, l’immeuble est relié aux autoroutes M-30 et A-2. Il se trouve également à quelques minutes à pied de la station de métro Alfonso XIII.
José Manuel de los Ríos, PDG de Variant, déclare : « Cette transaction représente le type d’opportunités que nous recherchons pour nos clients : des actifs uniques avec un potentiel de repositionnement et situés dans des zones stratégiques de la ville. » Il ajoute : « Nous avons accompagné l’acheteur de la phase de recherche initiale à la clôture de la transaction. Notre travail va bien au-delà de l’identification des actifs : il s’agit de comprendre en profondeur les besoins de chaque investisseur et d’élaborer une stratégie personnalisée, viable et distinctive. »
Dans ce cas précis, le processus a duré trois mois. Le cabinet de conseil s’est concentré sur les zones de la M-30, où il recherchait un immeuble Core+ offrant des « rendements réalistes dans le contexte actuel ». Variant affirme que son approche consiste à « toujours préserver le capital et maximiser la sécurité de l’investissement ».
Cette transaction reflète, selon Variant, le type de produit recherché par les investisseurs privés : des actifs hors processus concurrentiels et pour une gestion à long terme.
Selon Variant, il est courant pour les family offices nationaux d’acquérir ce type d’actifs, « à condition qu’il existe un équilibre approprié entre valeur du capital et rentabilité ». Ils ajoutent qu’ils « ont tendance à privilégier le rendement cash-on-cash plutôt que des indicateurs tels que le TRI et investissent généralement avec une vision de gestion à long terme, voire perpétuelle ».
Face à la hausse des prix du marché, les investisseurs privés deviennent plus analytiques, selon le cabinet de conseil. Ainsi, « ils ont tendance à éviter les processus concurrentiels qui augmentent artificiellement les prix et faussent la prise de décision ». De plus, « ils se distinguent par leur fiabilité d’exécution lorsqu’ils trouvent des opportunités adaptées à leurs stratégies ».
Des sources au sein du cabinet de conseil indiquent qu’à court terme, aucun changement n’est prévu dans la gestion de l’immeuble et que l’accent est mis sur l’observation des tendances de la demande. La priorité de l’investisseur est désormais de « prendre le temps nécessaire pour analyser et définir la stratégie la mieux adaptée au bâtiment, à son environnement et aux objectifs du family office ».
Source : Ejeprime