La plus grande plage artificielle d’Europe prévue à Guadalajara est compromise

Nouveau rebondissement dans le scénario de la construction de la plus grande plage artificielle d’Europe. Alors que tout semblait indiquer qu’Alovera accueillerait ce grand site, un nouveau contretemps (et il y en a eu beaucoup) met sérieusement en péril l’exécution de ce projet. Le secrétaire, le commissaire aux comptes et l’architecte d’Alovera proposent d’annuler l’offre présentée par le promoteur, Rayet Medio Ambiente.

Le 5 septembre, il a été annoncé que la commission des marchés de la mairie d’Alovera, qui s’est réunie le 21 juillet, avait proposé de déclarer nulle l’attribution du projet après avoir constaté que l’offre présentée par Rayet Medio Ambiente “n’est pas recevable conformément aux critères énoncés dans la loi 9/2017, du 8 novembre, sur les marchés du secteur public et dans le cahier des charges administratif spécifique”.

L’employé explique que dans le document, Rayet Medio Ambiente n’inclut pas dans sa proposition des installations qui figuraient dans l’avant-projet, telles que la zone pour enfants de la plage artificielle, un parking pour les événements, le gymnase-salle de stockage ou le restaurant-magasin général, entre autres.

Cependant, l’entreprise n’a pas l’intention de jeter l’éponge et espère débloquer la situation, selon El Economista. “Il y a un manque évident de rigueur dans le processus. Ils ne sont pas aussi soignés qu’ils le devraient”, affirme l’entreprise dans un communiqué publié par ce média économique. “Le cahier des charges indique clairement que le projet technique est indicatif, à condition que les fondements du projet soient respectés et que nous nous y conformions”, ajoute-t-elle. En ce sens, ils précisent qu’il y a certaines installations qui, selon le conseil, ne seront pas construites et qui, en réalité, le seront, mais dans une deuxième phase.

Rayet partage le projet avec Crystal Lagoons, une entreprise spécialisée dans la construction de plages artificielles dans le monde entier. Crystal Lagoons a par exemple des projets similaires au Chili, au Mexique, en Égypte, en Jordanie, au Panama, au Pérou, à Dubaï et en Arabie Saoudite. Il existe même une piscine similaire dans la ville de Casares (Andalousie, Malaga), qui s’étend sur pas moins de 1,5 hectare. Le complexe comprendra un parking, des zones pour les sports nautiques tels que la voile et le surf, des piscines pour enfants, des tyroliennes et divers espaces de restauration.