Le volume des ventes et des achats s’est élevé à 2,1 milliards d’euros au cours des trois premiers mois de l’année, contre 3,6 milliards d’euros au cours de la même période en 2022. L’activité s’est ralentie en raison de l’incertitude économique et de la hausse du coût du financement.
Les transactions immobilières ralentissent, mais ne sont pas gelées pour autant. Les ventes et achats immobiliers s’élèvent à 2,1 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année, soit 41% de moins que les 3,6 milliards enregistrés sur la même période de 2022.
Après l’effondrement du mois de février, où le montant et le nombre de transactions ont fortement diminué, le marché de la vente et de l’achat d’actifs est redevenu plus dynamique au cours du mois de mars et des transactions d’une valeur de 950 millions d’euros ont été conclues. Mars devient ainsi le meilleur mois de l’année 2023 en termes de volume, après janvier (840 millions d’euros) et février (331 millions d’euros).
L’analyse d’EjePrime porte sur les grandes transactions de bureaux, de logistique-industrie, de commerces, d’hôtels, de logements locatifs et collectifs, ainsi que sur d’autres actifs alternatifs. Elle n’inclut pas les terrains destinés à des développements résidentiels.
Le montant des transactions au premier trimestre est loin de celui collecté un an plus tôt, mais on ne peut en aucun cas parler d’un marché paralysé par l’incertitude économique et la hausse des coûts de financement. Le nombre de transactions a été important, bien que généralement inférieur à celui de l’année précédente.
Ainsi, les grandes transactions du premier trimestre 2022, lors de la cession d’importants portefeuilles résidentiels (Patrizia a acheté deux mille immeubles locatifs à BCorp), hôteliers (Eurazeo a acquis la chaîne Ayre) et logistiques (EQT Exeter a acquis 300.000 mètres carrés d’espace logistique), entre autres, se sont déroulées au compte-gouttes au cours de l’année.
Parmi elles, seules se distinguent l’acquisition d’un portefeuille de 1.763 immeubles locatifs par DWS pour 250 millions d’euros, d’un portefeuille de bureaux par le family office Prallariz pour 300 millions d’euros et, enfin, d’un portefeuille de 235 supermarchés par Alcampo pour 267 millions d’euros. La hausse des taux d’intérêt et, avec elle, l’augmentation du coût du financement gèlent les grandes transactions où le poids de la dette est important.
Après la chute de février, le dynamisme a repris en mars avec des transactions pour 950 millions d’euros
En mars, les deux transactions les plus importantes en termes de valeur ont été le portefeuille de 235 supermarchés acquis par Alcampo auprès de Dia et la transaction de l’hôtel Sofia à Barcelone, acheté par Axa en alliance avec Blasson.
Outre l’achat de l’hôtel Sofia, d’autres transactions importantes ont eu lieu dans le secteur hôtelier en mars. Le fonds Perial a acquis l’hôtel Dolce Sitge et la société immobilière américaine Hines a acquis une tour avec licence hôtelière à Esplugues de Llobregat (Barcelone) pour 85 millions d’euros. L’hôtel Radisson Blu et le Tryp Chamartín, tous deux à Madrid, sont d’autres établissements qui ont changé de mains.