Certaines associations professionnelles plaident pour la liberté de temps dont le secteur a déjà bénéficié pendant la crise de 2008. (idealista/news)
Le commerce est confronté à des pertes de 25 milliards d’euros en termes de ventes. Ils espèrent que cette mesure les aidera à relancer la consommation et à garantir l’emploi après cette période de récession, selon Invertia.
La demande est solicitée par l’Association des entreprises de la grande distribution (Anged), qui comprend des entreprises telles que El Corte Inglés et Ikea. L’association est convaincue que si cette demande est approuvée, le commerce connaîtra une meilleure adaptation au nouveau modèle de consommation attendu après la crise du coronavirus.
Anged assure que la libération des heures aiderait les opérateurs à faciliter la sécurité dans les magasins, la gestion du trafic des clients et le contrôle de la capacité tout au long de la journée. En outre, les employeurs expliquent que permettre aux magasins de choisir leurs propres heures d’ouverture créera un climat de sécurité qui permettra de combattre la peur psychologique des utilisateurs. L’objectif est de regagner la confiance des consommateurs.
Le commerce électronique est une autre raison pour laquelle les entreprises ont demandé cette mesure. Le secteur a compris qu’il doit disposer d' »armes » pour concurrencer le e-commerce qui a la possibilité de fonctionner 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Parallèlement à cette demande, l’Association espagnole des centres commerciaux (AECC) a également demandé au ministère de l’industrie, du commerce et du tourisme que les centres puissent ouvrir tous les dimanches et jours fériés en 2020 et 2021. Un plan qui a été rejeté par la Confédération du commerce de Madrid (Cocem), car elle estime qu’il est injuste pour les petites entreprises.
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