L’éolienne qui fera de Valencia une ville pionnière

 

Après 10 ans de travail, de recherches et d’études, la tour éolienne de Valencia semble enfin devenir une réalité…  En effet, les autorisations, concessions, licences et autres joies administratives, bureaucratiques, mais aussi techniques permettent maintenant de dire avec presque certitude que Valencia pourra s’enorgueillir d’être pionnière au niveau mondial, grâce à cette nouvelle infrastructure.

Il s’agit d’une tour de 170 mètres de haut (bien plus haute que le pont del Arpa point culminant de Valencia avec ses 127 m) de 4 mètres de largeur, qui sera située en mer, à proximité de la Marina, dans la partie Sud : grâce à ses milliers de mini-turbines et à ses plaques solaires, la tour produira une grande partie de l’électricité dont a besoin la Marina..

Il s’agit pour le port de Valencia, de s’adapter à la future législation européenne puisqu’une nouvelle directive oblige d’ici à 2030 que les ports soient autosuffisant en électricité. Les turbines éoliennes fixées sur un axe vertical et repartis sur 50 étages assureront quel que soit le sens du vent, et même sans grand vent, une production de casi 5 millions de kilowatts par an.

Cela fait 10 ans que des équipes pluri-disciplinaires travaillent sur ce projet : l’Université Polytechnique de Valencia (UPV), l’Instituto Tecnologico de la Energia (ITE) et le bureau d’architecture Fran Silvestre ont conçu cette structure qui répond à un cahier des charges exigeant tant sur le plan technique qu’esthétique. Conçue de manière à limité la pollution sonore et ne constituant pas de danger pour les oiseaux, l’éolienne a donc à priori tout pour plaire !

Un investissement privé

C’est un fond d’investissement (Net de Gerrers) dirigé par le valencien Eduardo Navarro qui a financé les années de recherches et développement et qui assurera le financement de la construction évaluée à 13 millions d’euros ; cette somme sera en principe rentabilisée puisque le fond facturera, l’électricité produite, à la société Consorcio Marina 2007, qui gère la Marina.

Sur le plan purement visuel et esthétique, cet édifice devrait constituer pour la troisième ville d’Espagne, une nouvelle référence, un symbole à haute valeur technologique et architecturale.

Actuellement, le projet est exposé dans les bureaux de l’architecte concepteur (Fran Silvestre Arquitectos) jusqu’à fin mai. Si d’ici là, aucun autre projet similaire n’est proposé, il n’y aura pas d’appel d’offres et après modification du plan urbanistique de la zone Juan Carlos I et présentation d’une étude paysagiste, le projet entrera enfin en phase d’exécution.

 

Laurence Lemoine

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Laurence Lemoine
Laurence Lemoinehttp://www.valencia-expat-services.com
Laurence Lemoine est journaliste française. Elle a vécu au Liban, en Haïti, au Royaume Uni, en Gambie et au Portugal. Elle vit depuis de nombreuses années à Valence en Espagne où elle a créé l’agence de relocation valencia-expat-services. En plus de proposer son appui logistique et administratif aux expats qui s’installent sur Valencia et sa région; sa société offre également ses services aux entreprises. L'agence est aussi implantée à Barcelone, Madrid, Javea et Denia. Plus d'infos sur : http://www.valencia-expat-services.com

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