Depuis l’annonce de la présidente Cristina Kirchner de nationaliser partiellement la compagnie YPF (filiale Repsol), les entreprises espagnoles implantées en Argentine se protègent. Elles optent pour le silence de peur d’être à leur tour victime d’une expropriation. L’Espagne, le premier investisseur étranger en Argentine et le cinquième pays destinataire des exportations du pays! Les entreprises espagnoles sont plus de 400 basées dans ce pays d’Amérique Latine et ont investit autour de 22 milliards d’euros ces dernières années. La plus grande préoccupation qui règne chez ces grandes entreprises espagnoles : la naissance d’un sentiment anti-espagnol. Durant une conférence de presse, Antonio Brufau, le directeur de Repsol parle de véritable discrimination » cette décision affecte seulement YPF et non les autres compagnies pétrolières argentines ». Il précise qu’au sein de la compagnie « seul Repsol est touché et non l’ensemble de tous les actionnaires ». Mardi 17 avril, sur la radio RTVE, le ministre de l’industrie, José Manuel Soria, a déclaré que le gouvernement allait prendre « des mesures industrielles, commerciales, énergétiques et diplomatiques » adéquates. Il avertit que l’Argentine devient « un pays qui n’est pas sûr pour investir ». L’Espagne n’est pas seule dans cette affaire! L’U.E soutient l’Espagne et représente la moitié des investissements directs étrangers dans le pays. C.d.S