- Quel est votre track record en tant que Français de l’étranger et sur la circonscription en particulier ?
Je suis moi-même un Français de l’étranger depuis de nombreuses années. J’ai vécu pendant 10 ans en Suisse puis je suis venu m’installer au Portugal en 2021. Je connais très bien les différents pays de la circonscription.
Mon suppléant, Nicolas LEMESLE, réside actuellement en région parisienne mais possède une expérience en tant qu’expatrié puisqu’il a vécu pendant plusieurs années au Mexique et parle couramment espagnol.
Nous connaissons donc bien les difficultés que les Français établis à l’étranger peuvent rencontrer et je suis certains que nous formons un excellent duo a même de représenter dignement les Français d’Andorre, de Monaco, d’Espagne et du Portugal.
- Pourquoi décidez-vous de participer à ces législatives ? Comment voyez-vous le rôle du mandat de député ?
Ce n’est pas faire preuve de catastrophisme que de dire que la France est dans une situation critique. Notre pays traverse non seulement une crise financière de grande ampleur mais tous les indicateurs, au niveau de la santé, de la sécurité, de l’éducation ou de l’économie se dégradent.
Que ce soit par manque de courage ou pour des raisons électoralistes, aucun des grands partis politiques – de l’extrême gauche à l’extrême droite – n’ose proposer les mesures nécessaires pour nous sortir de l’ornière.
Tous veulent plus de règles, plus de taxes, plus de normes et plus d’ingérence de l’Etat dans la vie privée des citoyens. Autrement dit les vieilles recettes en place depuis 50ans et qui ont conduit le pays au bord du gouffre.
C’est pour cela que je me suis engagé au Parti Libertarien, pour défendre un autre modèle basé sûr la liberté individuelle, la propriété privée et le marché libre.
Les députés sont au cœur de notre système politique. Ce sont eux qui votent les lois, ils sont au cœur du pouvoir législatif et leur influence sur la politique nationale est immense. Cela est d’autant plus important dans ces temps de grande instabilité.
Mais le député est aussi un élu local, qui doit rester fortement ancré dans son territoire et proche de ses administrés. Si je devenais le député des Français de la 5ème circonscription de l’étranger, je ferais donc en sorte d’être régulièrement présent dans les différents pays de la circonscription afin d’y rencontrer les citoyens que je représente.
- Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Je bénéficie du soutien du Parti Libertarien Français. Depuis l’annonce de ma candidature, les bénévoles du parti travaillent d’arrache-pied sur ma campagne, ainsi que sur celle de l’autre candidat libertarien qui se présente dans la 2ème circonscription de Paris. Le Parti Libertarien est un mouvement politique jeune et qui ne reçoit aucune subvention, nous sommes loin d’avoir les moyens d’action des grandes formations politiques et ma campagne s’organise principalement de façon digitale.
- Les priorités de votre mandat ?
Je ne me présente pas devant les citoyens de ma circonscription avec une liste de promesses intenables, je laisse cela aux autres candidats, si les électeurs me font l’honneur de me choisir je m’engage à :
- Ne jamais voter une augmentation des taxes ou des impôts
- Ne jamais voter de loi qui réduirait les libertés individuelles
- Ne jamais voter de loi qui serait contraire aux intérêts des Français de l’étranger
En dehors de ces trois points, mon objectif sera de pousser à une réduction drastique des dépenses publiques, à une baisse des prélèvements obligatoires et à tout mettre en œuvre pour recentrer l’Etat sur ses seules fonctions régaliennes.
Je souhaite également m’opposer fermement aux tentatives visant à réduire la liberté d’expression sur internet et les réseaux sociaux et contribuer à assouplir les règlementations qui entravent le développement des nouvelles technologies telle que l’Intelligence Artificielle, la blockchain et les cryptomonnaies.