Alexis Vallée candidat pour les élections de la 5ème circonscription des Français à l’étranger

1. Vous vivez en Espagne depuis plusieurs années. Quel est votre track record sur la péninsule et plus particulièrement l’Espagne ?

Je vis et je travaille en Espagne depuis plus de six ans. J’y ai fait mes études, j’y ai lancé des projets entrepreneuriaux et j’y enseigne aujourd’hui l’entrepreneuriat, avec un focus sur les enjeux climatiques, à l’université. Chaque année, j’ai des dizaines d’étudiants français dans mes cours ; c’est un lien direct, vivant et concret avec notre communauté.

Mais au-delà du travail, Madrid est devenu mon quotidien : mes amis, mes rencontres, ma vie de tous les jours se construisent ici, au contact de beaucoup d’autres Français. Je connais les galères administratives, le coût des écoles, les difficultés d’intégration… parce que je les vis moi-même.

C’est cette double casquette, entrepreneur et professeur, qui me donne aujourd’hui l’énergie de me présenter. Je veux amener à l’Assemblée un regard neuf et une expérience du terrain, proche de la vie réelle des Français de l’étranger.

2. Pourquoi décidez-vous de participer à ces législatives ? Comment voyez-vous le rôle du mandat de député ?

Je me présente parce que je crois qu’un député peut être utile s’il est proche, accessible et efficace. Trop souvent, j’entends des Français dire que voter ne sert à rien, que rien ne change. Je comprends ce découragement, mais je veux prouver qu’une autre manière de faire de la politique est possible : concrète, transparente et tournée vers la communauté.

Je suis indépendant : je rends des comptes uniquement aux électeurs, pas à un parti. Cela me donne une liberté totale pour défendre vos priorités sans calcul politique.

Et je veux y amener ma culture d’entrepreneur : gérer des projets, des budgets, rendre des comptes. Les Français de l’étranger savent que chaque euro compte! Je veux qu’à Paris ce soit pareil : des politiques utiles, financées intelligemment et évaluées dans le temps.

Pour moi, un député des Français de l’étranger est d’abord un pont permanent entre la communauté et l’Assemblée nationale. Il ne doit pas se contenter d’être un porte-voix : il doit faire remonter nos réalités, chercher des solutions, et mesurer l’impact de chaque mesure. C’est cette vision que je défendrai.

3. Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

J’ai voulu construire une campagne ouverte et participative. Autour de moi, il y a des bénévoles de tous horizons : anciens étudiants, entrepreneurs, parents d’élèves, retraités… Tous donnent de leur temps avec énergie parce qu’ils croient, comme moi, qu’on peut faire bouger les choses. Nous fonctionnons comme une petite start-up : agilité, échanges direct et esprit d’équipe.

À mes côtés, ma suppléante Virginie Garcia est un atout majeur. Franco-espagnole, ancienne avocate et maman de deux enfants, elle apporte son expertise juridique et sa connaissance très concrète des réalités familiales. Qui de mieux qu’une juriste experimentée pour m’accompagner et analyser l’impact des lois sur le terrain?

J’en profite pour dire un grand merci à toute mon équipe: certains vivent à Madrid, Lisbonne, Barcelone, Andorre, Monaco… d’autres m’aident depuis la France. C’est une mosaïque d’expériences et d’énergies qui fait la force de cette campagne et c’est aussi ça qui me donne envie, chaque jour, d’aller plus loin pour représenter les Français de l’étranger.

4. Les priorités de votre mandat ?

Mes priorités sont très concrètes et reposent sur quatre piliers :

  • Rendre l’éducation accessible : faire baisser les frais des écoles françaises pour que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité, quel que soit le revenu de ses parents.
  • Agir pour le climat et la mobilité : faciliter les transports durables entre la péninsule Ibérique et la France, aligner les tarifs train/avion et encourager les solutions concrètes pour réduire notre empreinte carbone.
  • Soutenir l’emploi et l’entrepreneuriat: créer un “France Travail des expats” pour accompagner les carrières à l’étranger et ouvrir les financements publics aux entrepreneurs français hors de France en échange d’embauches de compatriotes.
  • Simplifier la vie quotidienne : des consulats plus efficaces, des interprètes disponibles et un accompagnement numérique pour nos aînés avec “Retraités connectés”.

Et au-dessus de tout ça, une méthode : transparence, proximité et bonne gestion de l’argent public. Chaque mesure doit être financée intelligemment et produire des résultats mesurables. Je veux rendre des comptes régulièrement aux électeurs, via des visioconférences ouvertes, des permanences dans chaque pays et une plateforme participative pour recueillir idées et alertes.
Mon objectif est clair : que chaque Français de la circonscription se sente enfin représenté par un député accessible, engagé et efficace.