Le citoyen moyen consacrera 228 jours ouvrables au paiement de ses impôts en 2025, soit 16 jours de plus qu’en 2024, selon un rapport de la Fondation Civismo publié à l’occasion de la Journée de libération fiscale.
La Journée de libération fiscale (DLF), qui symbolise le jour où le contribuable moyen cesse de travailler exclusivement pour payer ses impôts et commence à générer des revenus, sera reportée au 18 août 2025, ce qui entraînera une augmentation de 7,5 % de la charge fiscale en un an seulement.
« Le report progressif de la Journée de libération fiscale, année après année, agit comme le thermomètre d’un système fiscal hypertrophié, dont l’évolution ne répond pas aux principes d’efficacité, d’équité ou de neutralité, mais plutôt à la nécessité de financer un appareil d’État en constante expansion », avertit la Fondation.
Selon le rapport, en 2025, on estime que le citoyen moyen perdra plus de la moitié de ses revenus (54,5 %) en impôts. Ce chiffre représente une augmentation cumulée de plus de cinq points de pourcentage depuis 2019.
Par ailleurs, il est indiqué que l’absence de déflation des tranches d’imposition du revenu des personnes physiques a entraîné une augmentation « silencieuse » de la pression fiscale. Malgré l’absence de réformes explicites de l’impôt sur le revenu, les recettes de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ont considérablement augmenté grâce à l’inflation et à la hausse des salaires nominaux.
« Ce mécanisme, appelé progressivité froide, constitue une forme d’inflation fiscale cachée qui fausse le principe de transparence et affecte la capacité de planification financière des citoyens », a noté la Fondation.
Source : Idealista