La reprise du marché résidentiel croît en intensité et en répartition géographique. Le prix moyen des logements en Espagne se situait à 1328€/m2 au deuxième trimestre, ce qui représente une augmentation de 6,6% au cours des 12 derniers mois, par rapport à l’augmentation 3,9% enregistrée au premier trimestre 2018. La valeur moyenne de 1300€/m2 n’a pas été dépassée depuis le premier trimestre 2013.
Le coût de la vie en Espagne a augmenté de 10,9% depuis le creux atteint au cours du premier trimestre de 2015, principalement en raison de l’évolution du marché résidentiel à Barcelone et à Madrid, qui sont devenus plus chers en moyenne de 48,8% et 41,8%, respectivement, de leurs minimums respectifs dans la crise. Malgré un cumul de 11 trimestres consécutifs d’augmentations interannuelles, le prix moyen en Espagne est inférieur de 35,2% au niveau maximum atteint en 2007.
Communautés autonomes
La Communauté de Madrid (+ 15,5%), Navarra (+ 10,5%) et La Rioja (+ 10,1%) sont les régions qui ont enregistré la plus grosse augmentation d’année en année au deuxième trimestre. Cinq autres régions, à commencer par les îles Baléares (+ 9,9%), la principauté des Asturies (6,1%) et les îles Canaries (5,7%) montrent une croissance de plus de 5% au cours des 12 derniers mois. La Catalogne, qui il y a un an a été la région autonome la plus dynamique avec des augmentations annuelles supérieures à 11%, continue de croître aujourd’hui, même si le rythme a ralenti à 4,6% en glissement annuel.
La reprise reste difficile à atteindre dans les régions de l’Estrémadure, la Galice et Castille-La Mancha, où le prix moyen de l’année dernière a chuté respectivement de 3,4%, 2,2% et 0,7%. À Castille-La Mancha le logement a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis 2007 (-52,8%). Des paramètres également très importants dans la dernière décennie sont La Rioja (-49,9%), Aragon (-48,2%) et Murcie (-46,3%). Au contraire, les régions qui sont les plus proches du scénario de 2007 sont les îles Baléares (-23%), Madrid (- 30,1%) et l’Estrémadure (-32,7%).
Ce trimestre, les statistiques de prix ne sont pas disponibles, car elles ne sont pas considérées comme représentatives, dans les villes autonomes de Ceuta et Melilla.
Provinces
Le marché résidentiel demeure caractérisé par l’avance à différentes vitesses. Les régions uni-provinciales de Madrid (+ 15,5%), Navarre (+ 10,5%) et La Rioja (+ 10,1%) se distinguent parmi les autres provinces comme ayant les plus fortes croissances de prix du logement au cours de l’année dernière, suivies par les Iles Baléares (+ 9,9%), les provinces de Valladolid (+ 9,8%), Guipuzcoa (+ 7,6%) et Las Palmas (+ 7%).
Au contraire, il n’y a pas de signes évidents d’amélioration dans les provinces de Castillas, d’Estrémadure et de la Galice.
Statistiques pour le deuxième trimestre :
Dans cinq provinces, le prix moyen n’a pas récupéré la moitié de la valeur obtenue en 2007 : Toledo, où l’ajustement de la dernière décennie est de 56,5%, Guadalajara (-54,8%), Saragosse (- 51,1 %), Castellón (-50,6%) et Tarragone (-50,2%). En revanche, les chutes cumulées sont moins élevées par rapport aux hausses correspondant aux provinces des Îles Baléares (-23%), Ourense * (-25,2%) et Santa Cruz de Tenerife (-28,6%).
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Edité par Le Courrier d’Espagne, sources/informations : Tinsa