Le Salvador veut développer le secteur de l’exportation

L’Agence de Promotion d’Exportations et d’Investissements (PROESA) et par le Ministère d’Économie s’associent pour augmenter les exportations du pays. Plus petit pays d’Amérique centrale, le Salvador se classe au troisième rang économique de la région grâce à ses ressources en matière d’agriculture (le café, la canne à sucre) et de textiles. En 1980, la majeure partie des exportations du Salvador était des produits agricoles (59%), suivie des produits manufacturés (35%), et des produits miniers (5%). En revanche, en 2010, 70% des exportations concernaient les produits manufacturés (dont 38% étaient des vêtements, suivis par les produits agricoles (22%), et du pétrole et produits miniers (5%). Plusieurs institutions étatiques du pays s’associent ainsi aujourd’hui afin d’accroitre les exportations dans le domaine des biens et des services. Poussé par l’Agence de Promotion d’Exportations et d’Investissements (PROESA) et par le Ministère d’Économie, le programme Exportar Más vise à faciliter le développement du marché extérieur pour les entreprises exportatrices du Salvador. Les quatre marchés potentiels sont la République dominicaine, l’Allemagne, le Panama et États-Unis Avec ce plan, l’objectif est d’augmenter les ventes extérieures du pays grâce à la diversification des marchés et à l’augmentation du nombre d’entreprises qui exportent des biens et des services. « Nous avons négligé le secteur exportateur, il faut le dire. Le grand problème que nous avons dans le pays est qu’il existe très peu de gens qui exportent », a expliqué Alexandre Segovia, secrétaire technique de la Présidence de PROESA. Selon le vice-ministre de l’économie, Mario Roger Hernández, le programme est tourné vers les petites et moyennes entreprises qui ont déjà exporté au moins ces deux dernières années. Par ailleurs, les entreprises devront avoir déjà une expérience dans l’exportation au moins égale à 100 000 $ dans le domaine des biens et 70 000 $ par an pour les services. Le tourisme, un service à renforcer « En tant que pays, le Salvador a la capacité d’infrastructure idéale pour la croisière. Par exemple, Le port de La Union dispose d’un terminal spécifique pour les navires de croisière. Nous voulons encourager les touristes à se rendre sur ces croisières, à passer au moins une nuit dans le pays, d’autant plus qu’ils ont un pouvoir d’achat élevé et des retombées économiques significatives pour les PME du tourisme », a déclaré le ministre du Tourisme du Salvador, José Napoléon Duarte Duran. Le Salvador cherche ainsi à développer l’industrie des croisières de la région et à accroitre les possibilités de destinations. En outre, le pays veut renforcer les politiques d’amélioration de la compétitivité et des infrastructures.

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