Bilan de la production des vignobles espagnols (part. 4)

Chaque semaine, Le Courrier d’Espagne vous fait découvrir l’agriculture espagnole dévoilant la diversité de ses terres sous des prismes différents : ses cultures herbacées, ses vignobles, ses productions d’arbres fruitiers, de légumes et ses prairies. Cette semaine, notre article analysera les productions des vignobles espagnols en Espagne. Cette culture comprend plus de 100 variétés. Cette culture comprend plus de 300 variétés de raisins. Il existe 20 variétés principales et 96 appellations d’origine protégées (AOP).

La valeur de la production viticole s’élevait à 2 478 millions d’euros en 2022, selon les données de l’Avance de la Renta Agraria Nacional. Elle représente 7% de la production végétale.

La production a enregistré une réduction en valeur par rapport à 2021, ainsi qu’une contraction en volume. La réduction de la valeur est due à une légère diminution de la consommation de vin en Espagne depuis la pandémie. La baisse de la production est la conséquence de la sécheresse et des conditions climatiques défavorables qui ont réduit les récoltes.

La situation inflationniste a augmenté les coûts de production depuis 2022, mais la modération de la consommation de vin au cours des trois dernières années n’a pas permis de compenser cette augmentation par la hausse du prix du produit final.

Dans les vignobles, les rendements irrigués sont trois fois plus élevés que les rendements pluviaux. La valeur des terres non irriguées a augmenté davantage que celle des terres irriguées, bien qu’il s’agisse dans les deux cas d’une variation modérée. Les exploitations sont légèrement plus grandes sur les terres irriguées.

– En 2023, l’impact climatique a eu un effet négatif sur la production viticole, en particulier dans les vignobles pluviaux, qui ont été les plus touchés par la sécheresse.

– La consommation de vin en Espagne a diminué depuis la pandémie, ce qui a eu un impact sur la valeur des terres utilisées pour cette culture dans certaines zones, bien qu’en général elle reste stable.

– La volatilité des rendements due à leur sensibilité au client, ainsi que les prix finaux qui n’ont pas pu s’ajuster à la hausse malgré l’augmentation des coûts de production, ont augmenté la pression sur les rendements des cultures. Cela pousse le vignoble à se transformer de la culture pluviale à la culture irriguée en mode intensif et super-intensif.

ZONES IRRIGUÉES ET MÉTHODES D’IRRIGATION

GÉNÉRALITÉS. Les vignobles atteignent 948.000 ha cultivés en 2022 (-1,0 % par rapport à 2021) et représentent 6 % de la surface cultivée totale.

LOCALISATION. Il existe une forte concentration géographique dans les zones intérieures de la péninsule. Son poids le plus important se situe en Castille-La Manche (48% de la superficie totale de cette culture, où se distinguent Tolède, Cuidad Real et Cuenca), en Estrémadure (8,7%), en Castille-Leon (7,9%) et en La Rioja (5,6%).

TYPE D’IRRIGATION.

Irrigation. 42% de la superficie totale du vignoble est irriguée. Cela représente 11 % de la superficie totale irriguée au niveau national.

Culture sèche. 58% de la superficie totale du vignoble correspond à la culture en sec.

ÉVOLUTION. Au cours de la dernière décennie, la superficie viticole a connu une légère tendance à la baisse, avec une diminution de -2% de la superficie, ce qui représente néanmoins une stabilité après les réductions importantes subies par cette culture au cours de la période 2009-2011. La répartition régionale montre un maintien de la surface cultivée dans la moitié nord de la péninsule et des réductions d’intensité variable dans la moitié sud :

  • Castilla La Mancha présente une légère tendance à la baisse.
  • L’Estrémadure et la Valence présentent des tendances à la baisse.
  • Castilla y León montre de fortes augmentations depuis 2015 (+10%).

PRIX DES TERRES AGRICOLES

La valeur des terres utilisées pour cette culture montre une différence significative entre les méthodes traditionnelles (les plus nombreuses et les moins chères) et les méthodes intensives. La valeur varie également de manière significative en fonction de la zone géographique, associée aux différentes appellations d’origine.

Au niveau national, le prix des terres montre une tendance légèrement à la hausse pour les deux modalités d’irrigation, plus stable pour l’irrigation.

Irrigation. Tendance modérée à la hausse depuis 2014, avec une brève période de stabilisation des prix entre 2018 et 2020, après quoi une nouvelle tendance légère à la hausse est enregistrée. La croissance moyenne au cours des cinq dernières années est de 1,1 %. La valeur moyenne en 2023 est de 28 500 €/ha.

Cultures pluviales. Tendance à la hausse depuis 2015 avec une interruption en 2020 (période COVID) impliquant de légères baisses, suivie d’un rebond ponctuel en 2021. La croissance moyenne sur les 5 dernières années est de +1,9 %. Sa valeur moyenne en 2023 est de 25 300 €/ha.

PRIX DES TERRES AGRICOLES

IMPULSION DU MARCHÉ

Détail géographique

Castilla La Mancha. Production limitée en 2023 en raison de conditions climatiques défavorables pour le cycle végétal, en particulier dans le mode pluvial, où les conditions ont été aggravées par la sécheresse. Malgré cela, les cultures sont maintenues et la valeur des terres reste stable.

Castilla y León. Le manque de pluie au printemps a eu un effet négatif sur la production des cultures pluviales.

Catalogne. Des investissements sont réalisés pour convertir les exploitations de terres pluviales en terres irriguées afin d’accroître la rentabilité des cultures. En 2023, les conditions climatiques ont modifié le cycle des plantes et affecté négativement la production. Communauté de Valence. En 2023, les conditions climatiques ont altéré le cycle de la plante et affecté négativement la production. En 2023, l’impact climatique a modéré la production.

Estrémadure. Présence de cultures pluviales et irriguées, sous toutes leurs formes : traditionnelles, intensives et superintensives. Bien qu’il s’agisse d’une culture très consolidée, elle montre des signes de déclin.

La Galice. Orense se distingue, avec plusieurs appellations d’origine consolidées. Le changement de régime pluviométrique dans cette région, souvent intense, endommage la plante, compromettant la formation des fruits et réduisant la production.

La Rioja. Légère tendance à la baisse de la valeur des terres due à la diminution de la consommation depuis la pandémie. Légère tendance à la baisse de la valeur des terres due à la baisse de la consommation depuis la pandémie.


Source : Tinsa

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Joséphine Vial
Joséphine Vial
Collaboratrice pour le Courrier d'Espagne

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