Le conseil municipal de Barcelone décrète un moratoire commercial à Ciutat Vella

Les supermarchés, les magasins de proximité, les points de vente et les boulangeries ne seront pas autorisés à ouvrir pendant au moins quatre mois, le temps que le conseil approuve une réforme du plan d’occupation des sols.

EjePrime, 30 mai 2022

Nouveau moratoire dans le centre de Barcelone. Le conseil municipal de la capitale catalane a approuvé un moratoire de quatre mois qui empêchera l’ouverture de supermarchés, de magasins de proximité, de points de vente et de boulangeries dans le quartier de Ciutat Vella, selon Expansión.

Cette décision s’ajoute à d’autres approuvées ces derniers mois dans différents quartiers de la ville, comme l’Eixample, où les centres de distribution et les restaurants ne sont pas autorisés à ouvrir depuis quelques semaines.

Le moratoire actuellement en vigueur à Ciutat Vella vise à maintenir la diversification commerciale, selon le conseil municipal, et également à mettre un terme à deux phénomènes : les grossistes alimentaires qui vendent également au détail et les pizzerias et établissements alimentaires qui disposent d’une licence de boulangerie avec une boulangerie. Les projets du conseil municipal de Ciutat Vella consistent à promouvoir les activités liées à la culture et au sport.

Las Ramblas ne sera pas affectée par le moratoire, car elle dispose d’une réglementation spécifique.

Parallèlement à ces moratoires, le conseil municipal de Barcelone prévoit également d’approuver un nouveau règlement sur le logement institutionnel qui limite la capacité des résidences étudiantes à 350 places et les oblige à se situer en dehors du centre-ville et de ses environs, qui subissent la plus forte pression touristique.

Il s’agit de l’une des nouveautés de la modification du Plan général métropolitain visant à réglementer le système des installations d’hébergement à Barcelone, qui sera soumise à l’approbation provisoire lors de la séance plénière municipale du 27 mai.

Avec ces changements, le gouvernement municipal veut répondre à l’augmentation du nombre de résidences étudiantes privées sur des terrains utilisés pour des installations ces dernières années, ce qui a entraîné une perte de surface pour les services de base et a provoqué le rejet des résidents en raison de l’impact qu’il a eu sur des zones telles que Paral-lel et le quartier 22@.

Source EjePrime