Depuis le début de la crise ce sont 84% des agences immobilières qui ont mis la clé sous la porte. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2005 les agences se trouvent de plus en plus en difficulté et ont du mal à trouver preneurs pour des logements vides. Une situation qui devrait s’aggraver dans le courant 2013, selon le consultant en immobilier Eduardo Molet. Le phénomène risque de continuer à la fois à cause de la récession et de la stagnation de l’économie, faits particulièrement important dans le secteur immobilier. Les entreprises les plus touchées sont celles qui ont été créées durant l’essor du secteur et qui fonctionnaient sur leurs fonds propres. En revanche des agences implantées plus localement et depuis plus longtemps ont réussi à mieux gérer la crise. Dans cette catégorie on trouve les agences proposant des logements de luxe et des locaux pour équipements spéciaux comme des garages ou des centres commerciaux. Leur expérience et connaissance du milieu les ont aidé à affronter cette nouvelle conjoncture économique. D’importantes suppressions de postes Les fermetures d’agences ont entraîné d’importantes suppressions d’emplois qu’Eduardo Molet estime à 105 mille depuis le début de la crise. Fin 2006 le secteur employait 147 mille personnes. Fin 2012 seulement 42 mille professionnels ont gardé leur emploi. Le fondateur de Red Expertos Inmobiliarios prédit même que 2013 sera une des pires années de la crise pour les agences immobilières. Les dégrèvement fiscaux et leur effet domino sur le coût de la vie risquent de jouer sur le pouvoir d’achat des Espagnols. Selon lui, « dans les prochains mois les demandes de logement baisseront et la plupart des entreprises qui ont survécu à la crise seront désormais touchées et devront fermer définitivement. » Les agences auront en effet plus de mal à être compétitives dans un tel contexte. J.C.