L’Espagne séduit les étrangers qui décident d’y acheter un logement. Une tendance qui ne cesse d’augmenter depuis 2007.
La péninsule ibérique serait-elle le nouvel eldorado des étrangers pour leur résidence secondaire ?
Il se pourrait bien si l’on en croit les chiffres officiels du Colegio de Registradores de la Propiedad y Mercantiles de España . En 2018, 8.260 logements (12,64%) sur les 65.400 logements achetés sur l’année ont été vendus à des étrangers. Un nombre en augmentation depuis 2006 puisque cette année-là, 2.691 logements (8.97%) sur les 30.000 logements ont été achetés par des étrangers.
Les francophones en tête
Parmi les nationalités qui achètent le plus, on retrouve: les Britanniques à 15,54% (10.200 logements), les Allemands à 7,48% (4.900 logements), les Français à 7,39% (4.800 logements), les Belges à 6,26% (4.100 logements), et les Suédois à 5,80% (3.793 logements).
“Playa y sol”
Les acheteurs étrangers choisissent principalement des biens immobiliers situés dans les communautés autonomes réputées pour leur tourisme balnéaire, où plage et soleil sont au rendez-vous. Par exemple, les Français décident de poser leurs valises en Catalogne (20,61%), quand les Italiens partent aux Canaries (21,97%) et que les Allemands préfèrent séjourner aux Baléares (37,67%).
De manière générale, certaines provinces tirent leur épingle du jeu. Alicante (40,75%), Tenerife (37,63%), Baléares (30,54%), Malaga (28,28%) ou encore Gérone (26,06%) sont les cinq destinations privilégiées par les étrangers. Des destinations ensoleillées et touristiques principalement situées sur la côte est espagnole.
À l’inverse, les provinces qui se retrouvent en bas du classement, et ce malgré leur ouverture sur la mer pour certaines sont: la Galice (0,63%), l’Estrémadure (0,98%) et le Pays-Basque (2,36%).
Camille Sanchez