Le ministère régional du tourisme d’Andalousie prévoit d’adopter en juin la nouvelle réglementation qui régira le logement touristique, dans le but de céder les compétences en matière de planification touristique aux conseils locaux, selon le ministre régional du tourisme, Arturo Bernal, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse.
M. Bernal a expliqué que le décret actuel, qui date de 2016, « va être modifié de manière substantielle » parce que les circonstances de l’époque ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui et que « le phénomène du logement touristique doit s’adapter à la nouvelle situation ». Ce règlement donnera aux conseils locaux la possibilité de réglementer avec leurs propres règlements les règlements touristiques qui sont maintenant de la responsabilité de la communauté autonome.
De cette manière, les conseils municipaux pourront réaliser la planification urbaine de l’hébergement touristique, en d’autres termes, « s’ils veulent placer plus ou moins d’hôtels ou plus ou moins de logements touristiques », a expliqué M. Bernal.
La prestation de services touristiques sera également réglementée par la définition de certaines conditions à remplir par les logements touristiques, telles que le nombre de clients en fonction du nombre de chambres et l’obligation de disposer de certains services, comme l’extinction des incendies ou la climatisation, pour pouvoir être inscrits dans les registres officiels.
Cette réglementation a été adoptée parce que le modèle commercial a changé et qu’il est nécessaire de s’adapter aux circonstances dans lesquelles l’offre hôtelière représente la moitié et les résidences de tourisme l’autre moitié de l’hébergement touristique dans la communauté, selon M. Bernal.
« Nous ne pouvons ni interdire ni encourager l’hébergement touristique, mais seulement agir sur la qualité du tourisme » a déclaré le ministre régional.
Bernal a expliqué que durant la période du précédent ministre du Tourisme, Juan Marín, un décret sur l’hébergement touristique avait été élaboré, mais que les décisions judiciaires qui s’y opposaient n’avaient pas été incorporées parce que les conseils locaux assumaient les compétences de la mairie et aussi parce qu’ils limitaient l’utilisation touristique sans être bien étayés par des rapports économiques.