La municipalité de Barcelone, sous la direction du maire Jaume Collboni (PSC), a conclu un accord avec Barcelona en Comú (BComú) pour l’adoption des ordonnances fiscales de 2026. Celles-ci prévoient notamment le relèvement du taux de la taxe foncière (IBI) applicable aux valeurs cadastrales les plus élevées du secteur de l’hôtellerie au maximum légal. Le taux de l’IBI pour ces établissements passera ainsi de 1,17 % actuellement à 1,30 %.
Les hôtels de luxe de Barcelone seront donc soumis à une taxe foncière plus élevée en 2026.
Hôtel Mandarin Oriental Barcelona. Source : Adobe Stock
Cet engagement concernant l’IBI fait partie des éléments des accords entérinant définitivement la modification des ordonnances fiscales de 2026, annoncés ce vendredi par le maire adjoint à l’Économie et aux Finances, Jordi Valls, et la présidente du groupe Barcelona en Comú, Janet Sanz.
La hausse des taxes pour les grands hôtels entrera en vigueur en 2027 par le biais de modifications du règlement fiscal. Le taux de la taxe foncière (IBI) applicable à ces établissements passera ainsi de 1,17 % actuellement à 1,30 %, le taux maximal.
Les hôtels de luxe représentent 10 % du secteur hôtelier total de la ville.
« C’est légal et faisable », a déclaré le maire adjoint Valls, qui a qualifié cette décision d’« importante » et a indiqué qu’elle s’inscrivait dans la continuité de la hausse de la taxe foncière mise en œuvre cette année, en 2025, et également approuvée par le conseil municipal.
« Ces actifs ont pris beaucoup de valeur ces dernières années et nous pensons qu’ils peuvent contribuer davantage aux recettes fiscales de la ville », a-t-il ajouté.
De son côté, Sanz estime que l’« accord de fiscalité progressive » conclu avec le gouvernement municipal socialiste, en plus de celui conclu avec ERC, garantit l’approbation en janvier des modifications des taxes municipales, des redevances et des prix publics pour 2026. « C’est un bon accord », a-t-il souligné.
Sanz s’est félicité du fait que « les établissements touristiques, qui génèrent tant de revenus pour notre ville et la font vivre, ainsi que les touristes eux-mêmes, contribueront davantage à ce système fiscal ».
Source : Hosteltur


