La propriété la plus chère d’Espagne appartient à un financier britannique

La presse espagnole a révélé cette semaine le nom du propriétaire de Sa Fortalessa, située sur l’île de Majorque. Il s’agit du financier James Lupton, également trésorier du parti conservateur anglais. Le secret a été soigneusement gardé pendant de longues années. Depuis sa vente en 2008 par le britannique John Ogden, on ne savait rien du nouveau propriétaire de Sa Fortalessa. D’après le site Vanitis, cette propriété est un véritable coin de paradis. Ses près de neuf hectares abritent un château historique, six maisons, un bois avec pins, palmiers et oliviers, et un héliport. On peut se promener sur ses plages ou se relaxer dans l’une des ses calanques. Le site possède même son propre système d’épuration des eaux. Située dans la baie de Pollensa, la forteresse jouit d’une tranquillité absolue. On ne peut y accéder que par la mer, ou par la terre via une route privée. Pas étonnant donc qu’il s’agisse de la propriété la plus chère d’Espagne Sa Fortalessa avait été vendue pour 40 millions d’euros en 2008, une véritable affaire puisque le magazine Forbes l’évaluait en réalité à 125 millions d’euros. Le nouveau maître des lieux a finalement été identifié par les habitants du coin depuis qu’il est devenu un personnage public en acceptant la fonction de trésorier du parti conservateur anglais. James Lupton, 57 ans, est également cofondateur de la banque d’investissement Greenhille Europe. Père de quatre enfants, il vit habituellement dans le quartier de Chelsea avec son épouse d’origine française Béatrice. Selon les médias anglais, sa fortune est estimée à 175 millions d’euros. La forteresse a été édifiée au XVIe siècle pour protéger la baie des envahisseurs. Elle est devenue une base militaire jusqu’au XIXe siècle, époque à laquelle elle fut acquise par le peintre argentin Roberto Ramaugé et se transforma alors en véritable épicentre de la vie culturelle de l’île. On pouvait notamment y croiser Joaquín Sorolla, Anglada Camarassa ou encore Bernareggi. Elle fut ensuite confisquée pendant la guerre civile, puis redonnée aux héritiers du peintre, qui la vendirent en 1989 à John Ogden. Le britannique entreprit alors la rénovation de la propriété laissée à l’abandon. C’est aujourd’hui l’un des joyaux de l’archipel des Baléares.

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